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  • Photo du rédacteurSoizic IzzI

Le 1 par jour !

Dernière mise à jour : 3 déc. 2020

Ce matin il m’est venue une idée toute simple, celle de consigner ici mon Un par jour.


Chaque jour qui passe, je m’astreins à un petit exercice, celui de réaliser une petite chose, un dessin, une photo prise dans la journée ou retrouvée dans mes archives, accompagnée d’un commentaire, une pensée, un extrait de livre … Ainsi, chaque journée qui passe étoffe mon petit Musée personnel d’images et de mots qui donnent sens à cette vie qui file trop vite et se noie trop souvent dans des taches répétitives et parfois grotesques… Je les colle ensuite dans des petits carnets ou sur les murs de l’appartement pour qu'elles m'accompagnent tout au long de ma journée et me donnent du courage, discrète gymnastique m’aidant à tenir bon dans le quotidien.


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Les amis facebook


Cela fait maintenant quelques années que je suis sur facebook. Tout d’abord un peu à reculons puis de manière très enjouée. Je suis arrivée un jour à atteindre les 500 amis. Et puis j’ai commencé à faire le ménage. Le mois dernier sur ma page d’accueil j’ai constaté que j’en étais à 222 et ça m’a bien plu. J’aime beaucoup les chiffres pairs ! Alors vous imaginez mon embarras lorsqu’une personne m’a demandé en amis le lendemain et que sans vraiment réfléchir j’ai accepté ? Le compteur est aussitôt monté à 223. Après quelques minutes d’hésitation, je me suis résolue à aller fouiller dans la liste de mes amis fictifs afin d’en extraire un qui n’en serait pas un … C’était plutôt facile car j’ai toute une batterie d’amis illustrateurs espagnols qui sont arrivés là je ne sais trop comment. Depuis, je joue à la balance, j’en accepte un (mais un vrai) pour en supprimer un autre. Et c’est plutôt pas mal car aujourd’hui lorsque je vois les neuf profils affichés sur ma page, je peux me targuer d’y voir des personnes pas uniquement virtuelles. Pour le premier je l’ai rencontré à une conférence il y a deux semaines (j’ai même posé en photo avec lui). Bon, pour le bar je ne vois pas trop mais je me dis que ça pourrait être un lieu sympa pour organiser un événement avec mon asso. La troisième c’est une petite dame drôlement sympa que j’ai rencontré à l’époque ou je travaillais dans le monde de la carte postale. Celui d’en dessous je viens de l’accepter. C’est ennuyeux, sa tête me dit quelque chose. Je le connais c’est sur mais je n’arrive plus à le remettre. Quand on habite à Nantes depuis ses treize ans on connaît forcément un peu tout le monde. Il est photographe… peut-être un rapport avec l’école des Beaux-arts, ou un copain de copain ? Jean-Dominique je l’ai accepté parce qu’il est copain avec Delphine et que j’aime bien Delphine. Accessoirement il a une galerie, ça peut servir si comme moi on se remet à la peinture. Gina c’est la marraine d’une des copines de mon fils. La septième je l’ai rencontrée lors d’un événement organisé par l’asso. Je n’ai pas pu beaucoup lui parler mais ensuite sur fb on s’est rendu compte qu’on dessinait toutes les deux, c’est plutôt chouette (en plus j’aime bien son travail sur le trait). Alain, psychiatre et écrivain, m’a envoyé un de ses livres (traitant du haut potentiel) avec une super dédicace. Il a l’air vraiment sympa. Et pour finir, Alexandra, c’est une vraie copine que je vois dans la vraie vie ! Donc, tout ça m’a donné encore plus envie de faire le ménage mais en fonction des arrivés, celui induit de la patience. L’idée étant de ne garder que des personnes qui font sens.

Affaire à suivre …


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Pomme de terre du jour !


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Occupation inopinée de mon bureau.

L’hiver arrive, il fait chaud sous la lampe …


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L’annonce faite à Marie.

1991

Au gré de mes recherches je tombe par hasard sur un extrait de l’Annonce faite à Marie, ce film étrange et hypnotique d’Alain Cuny, tiré du livre de Paul Claudel (que je n’ai pas encore lu) visionné pour la première fois alors que j’étais étudiante aux Beaux-Arts. Revu depuis, un certain nombre de fois… avec toujours cette incrédulité, cet appétit d’images insolites, ce ravissement des voix échangées, inter-changées puis re-couplées, qui sonnent faux, à coté, qui semblent venir d’ailleurs… du monde du théâtre certainement, (puisqu’Alain Cuny vient de cet univers-là) dans lequel on n’est pas dupe … la voix d’Alain Cuny bien sûr et puis ces plans en contreplongée sur les champs de blés couchés par le vent, (qui me font toujours penser aux courses échevelées dans la nuit de cette femme au prise avec le désir dans le film Onibaba les tueuses), ces gros plans sur les animaux, les insectes, cette végétation venue d’ailleurs, si proche pourtant de chaque homme, le paradis perdu ? La fleur dans sa niche, kakemono sans rouleau aussitôt suivi d’un poème calligraphié, l’histoire de l’homme bâtisseur de cathédrale atteint de la lèpre embrassant cette femme pure et chaste, la clairvoyance de la jeune fille envers et contre tout, et puis cette phrase « Que ce monde est beau et que je suis heureuse » puis l’écho de Pierre… Les énigmes à chaque seconde qui passe, à chaque mot, les mots latins, la bande sons, l’amour, la vie, la désillusion. Chaque plan amène un flot de référent, d’intrigue et je pourrai bien ne pas en finir si je devais décrire tout cela… Ce film est pour moi comme un trésor d’un autre temps recelant en ses recoins de nombreux mystères, de nombreux rêves, un inépuisable puit de questionnement et de beauté pas encore résolu. Il me semble être moi-même perdue dans cette forêt, mon cœur se serre. Puis, sur les dernières images de cette séquence on voit courir la sœur de Violaine vêtue de rouge, son nom me revient soudain… Mara. C’est le nom que j’ai donné au personnage du roman graphique que j’ai commencé à écrire récemment. J’en reste muette…

On ne fait donc rien au hasard ?


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Interrogation.

Il paraît que mes pommes de terre ressemblent à des pierres …

Non mais, n’importe quoi !


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Pomme de terre du dimanche soir.


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Les deux petits chats...


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Pomme de terre du soir.

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St Antoine et l’enfant sans tête, la pomme de terre et la méduse.

Dans la végétation de germes de pommes de terre, sur l’étagère de la cuisine, Saint Antoine, la tête penchée tient délicatement l’enfant sans tête dans ses bras. À quelques pas de lui, emprisonnée dans le verre, une méduse translucide lui tient compagnie. Antoine, Saint patron des opprimés, des pauvres et des animaux que l’on invoque pour retrouver les objets perdus et les choses oubliées, tient une place particulière dans ma vie pour de multiples raisons. Pour commencer… mais, par où commencer… il m’a aidé à me rappeler des choses presque oubliées, à retrouver le chemin des pinceaux à un moment de ma vie ou je m’étais égarée sur un sentier qui n’était pas le mien. Il tient un enfant dans ses bras et j’aime à croire qu’il nous protège, moi et ma famille. Il s’appelle Antoine. C’est important ! Antoine est le nom du premier garçon qui m’a montré ouvertement son attachement en me donnant des Stoptous, ces petits bonbons au réglisse. Cela s’est passé il y a bien longtemps, en classe de moyenne section et je dois préciser qu’il n’en donnait qu’à moi et à moi seul… Et pour finir (mais si je cherche je trouverai encore pleins de choses à dire.) cet Antoine là m’a été offert par une personne chère à mon cœur, un homme avec qui bien souvent le dimanche, il m’est arrivé de dessiner des pommes terre, au crayon ou à l’aquarelle. En retour je lui ai offert une petite méduse pour son étrange cabinet de curiosité. Méduse phosphorescente brillant simultanément dans la nuit au milieu de ses livres et sur mon étagère, méduse qui me rappelle que tout est encore à faire, tout est encore à venir comme par exemple ce texte sur la Méduse au bois toujours en gestation, né de mon travail conceptuel sur la méthodologie de la photographie, intitulé l’homme médusé, soutenu lors de mon diplôme des Beaux-Arts. Alors le vertige me vient peut-être lorsque je pense à toutes ces pommes de terre et à tous ces mots qui naitront, au pigment bleu de Prusse et brun van Dyck s’égayant sur le papier tendu. À cet instant je ne peux m’empêcher de trouver la vie merveilleuse. C’est certainement cela, le miracle de la foi…


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La pomme de terre d'Annie-France.

Pour mes quarante-cinq ans j'ai eu une pomme de terre.

Elle est de taille exubérante, elle a de drôles de bosses et pour tout dire je la trouve incongrue, mais ce n'est pas important, je l'aime quand même c'est un cadeau.

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Traité des cinq roues – Miyamoto Musashi

"Pour traverser le monde humain il faut avoir cette philosophie : Ayez la ferme volonté de traverser le courant critique dans les moments de crise. Soyez comme un rocher : Soyez intouchable et immuable en toute choses."

Capture vidéo - Artavaz Péléchian - Les saisons


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Les pommes de terre.

C'est curieux, il semblerait que je ne sois pas la seule à dessiner des pommes de terre ...

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Aquarelle du dimanche.


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Petit dessin du jour.


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Illustration en cours pour nouveau projet de livre...


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L'échevelée.


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La barque.

Ce matin, en cherchant un album à écouter pendant que je dessinais je suis tombée sur un cd d’opéra chinois, mais pas n’importe lequel… Celui-ci je l’ai ramené de mon premier voyage en Asie (Singapour) il y a une dizaine d’année. J’ai toujours aimé ramener des petits objets insolites de ces excursions vers l’ailleurs, en me rendant dans les alimentations, les papeteries… mais ce que je ne manque jamais de ramener, ce sont des albums de musique. Celui-là je l’ai acheté dans une de ces immenses tours de vingt étages, dans un magasin où se suivaient à perte de vue de grands bacs remplis de boitiers. J’étais comme folle ! Que choisir ? Comment choisir ? Ce jour-là, rentrant fébrile dans notre petite chambre d’hôtel, quelle ne fut pas ma déception lorsqu’en glissant un de ces disques dans le lecteur, rien ne se produisit… C’est au retour seulement que j’ai réalisé qu’il s’agissait en fait d’un dvd. Un peu plus tard, pour m’amuser j’ai bidouillé à partir d’une petite séquence de ces films énigmatiques un petit morceau d’électro acoustique sur garage band, en imaginant un couple sur une barque se disputant. Mais bon, après, pour la petite histoire, c’est à vous d’imaginer ce que vous voulez…


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Pomme de terre du matin.


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Extrait "La Méduse au bois."

Work in progreSs.

Sous la pierre humide, rouge et luisant un forficule dit perce oreille, guette immobile et déjà se prépare. Il sait que l’heure approche. La seule fréquentable pour lui. Celle où, dans l’opacité de la nuit, il se faufilera avant de disparaître dans la moiteur d’une terre meuble. Et tandis que lentement la nuit étend son ombre le long d’un feuillage gris, suintant entre ses veines pourpres les dernières lueurs d’un jour d’hiver, un oiseau au loin prend son envol et déchire d’un cri le silence oppressant qui règne sur la forêt. Les cimes des arbres encore sont épargnées. Mais ici, tout en bas c’est déjà l’autre monde, l’irréversible, le sinueux, l’intraitable enfer. Non, pas tout à fait l’enfer, la lisière de l’enfer. Car là où nous sommes, chaque mouvement même infime, spasme de vie ou de mort, contraction d’une mâchoire animale, contorsion d’une chenille égarée, agitation dans un fourré, tout est compté, toute rumeur répertoriée, tout souffle coupé net.


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Ce soir j'ai fini ma compilation 61 !

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Petite pensée du soir ...

Image tirée du film Une brève histoire du temps de James Marsh, retraçant le parcours de Stephen Hawking, l'astrophysicien, d'après une biographie de Jane Hawking.

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Aparté 2014

A propos de la cellulite au menton.

Alors que je m’entretiens avec une amie, dans le bruit et la fureur d’un lieu vaguement underground peuplé de types « qu’ont pas l’air très propres » dixit mon autre copine, une idée géniale me vient à l’esprit, je la note aussitôt dans mon petit carnet noir. « Me faire fabriquer un badge avec la tête de Michel Simon (qui chante mémère – facultatif car restrictif pour l’aspect créatif) afin d’assumer ma cellulite au menton. »

Affaire à suivre donc…

2019 : Badge réalisé à partir d'une image du film Le vieil homme et l'enfant.


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Illustration pour projet de livre et idée de voyage...


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Illustration en cours - travail des couleurs...


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Pomme de terre de nuit.

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C'est les vacances !

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pomme de terre du dimanche.

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Terminé ce drôle de livre « Les mystères du gynécée » de Paul Veyne.

« Sexe, mystère et religion. Trois questions entrelacées, trois regards pour les démêler. Au départ la villa dite des Mystères à Pompéi et sa célèbre fresque. Faisant table rase des interprétations passées et des lectures pour initiés, Paul Veyne se livre à une enquête minutieuse qui replace ces peintures dans un monde féminin idéal, imprégné de poésie dionysiaque et qui débouche sur une phénoménologie du sentiment religieux chez les Anciens.Du côté des Grecs, en contrepoint de cette analyse, François Lissarrague nous fait entrer dans l'imagerie du gynécée avant d'emprunter un chemin plus fantaisiste, en compagnie des satyres, joueurs et voyeurs impénitents. Françoise Frontisi-Ducroux s'aventure ensuite dans le domaine de l'érotique grecque, pour s'intéresser aux modalités de regard dans les moments les plus intimes. Que peut-on en déduire sur les relations des sexes et des genres dans la société grecque ? Sur le point de vue qui préside à la création des images ? Y a-t-il place pour un regard féminin ? »


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Noël

Le feu dans la cheminée, les Banana Split, Deux ans de vacances de Gilles Grangier d'après Jules Verne, les trois chats qui dorment paisiblement et nos joues rougies par la chaleur des flammes.

Bon, vu comme ça, ça ne ressemble pas à grand chose mais c’était super bon !


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Pomme de terre de Bretagne.

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Western

Le repaire du vengeur de Louis L’amour.

La nuit approchait, le tonnerre gronda de nouveau. Quelques gouttes de pluie se mirent à tomber puis une véritable trombe d’eau se déversa sur le pays. À la lueur des éclairs, il distinguait la sombre frange des arbres qui s’étirait en bordure de la Mesa…


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Western suite

Les livres de mon grand-père.

Je suis seule dans la petite maison. Il n’y a pas d’électricité car le compteur disjoncte à cause de l’humidité et je dois terminer de vider, trier, nettoyer dans le froid et la pénombre. C’est la deuxième fois que cela m’arrive, vider la maison d’une personne de ma famille et à nouveau ce triste sentiment chevillé au corps qui m’accompagne à chacun de mes gestes, tout ça pour ça… Je suis dans la maison des parents de mon père. À l’étage il fait meilleur. L’espace est composé de deux chambres dont l’une avec un lit à baldaquin dans lequel je dormais petite. Au dessus de la porte de la deuxième chambre, un rapace empaillé que l’on ne remarque pas tout de suite car étant dans la pénombre, jette un cri muet sur cet endroit étrangement silencieux recouvert de lambris. Sur la droite, devant la lucarne, il y un renard empaillé en piteux état qui montre les crocs aux gens du dehors, guettant depuis bien trop longtemps déjà l’assaillant imaginaire. De très vieilles photos de mon grand-oncle catcheur trônent sur le bureau, tantôt en tenue de cow-boy, tantôt en simple short, le corps huilé faisant ressortir chacun de ses muscles, toujours montrant les poings. Une de ses savates de combat est posée sur le meuble accompagnée d’objets hétéroclites et étranges, une rose des sables, un vieux casque de moto, deux paires de veilles jumelles, un nécessaire à écrire, un ceinturon de cartouches, un étui de violon … Au mur la photo de mon arrière arrière grand-père en tenue militaire jouxte deux cintres en bois attachés à la poutre centrale, l’un portant une tenue traditionnelle bretonne, l’autre une veste kaki. Curieusement j’ai des souvenirs assez nets de cette partie de la maison dans laquelle je me souviens avoir souvent découvert mon grand-père Roberto, un livre à la main. Il le posait aussitôt en me voyant, me prenait sur ses genoux et se lançait à brides abattues dans une de ses aventures terribles où indiens et chevaux se mêlaient aux bisons, à l’odeur de la sueur, de la peur et au bruit du galop des bêtes affolées. Il va sans dire qu’il en ressortait toujours vainqueur et son courage devant l’adversité, en tout lieu et en tout temps ne faisait jamais l’ombre d’un doute. Il était grand et de belle stature, et lorsque je posais mes yeux d’enfant sur lui tout cela me paraissait évident, qu’il fut un héros, et le plus malins de tous. Aujourd’hui, je suis assise sur le lit et je contemple les trois coffres remplis de livres qui resteront dans cette maison et souvent je pense à cet homme qui aura eu une drôle de vie et de drôles d’histoires et qui aura fini ses jours dans cette petite maison perdue au fin fond d’une campagne bretonne, le nez dans les livres.


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Extrait du livre L’empereur c’est moi ! de Hugo Horiot.

« Le monde n’aime pas les rêveurs : ils doivent être surpuissants et beaucoup plus malins que la moyenne s’ils veulent y trouver leur place. Sinon ils n’auront aucune chance et finiront dans la benne à ordures. Voici le sort qui m’est réservé si je continue à rêver, ou du moins si cela se voit. Seulement, sans mes images et mon rêve, je suis mort. Un pantin mort. Dont les fils seront tirés par un manipulateur secret qui s’occupe de rêver pour les autres. C’est ça qu’ils veulent : détruire les images que j’ai dans la tête pour m’imposer leur « rêve » à eux. Leur sombre songe dont je ne veux pas faire partie. Figurant du rêve général et formaté, ça ne m’intéresse pas. Ce sera sans moi et moi sans vous. »


34

La Méduse au bois.

WorK iN ProGreSs.

Les guetteurs sont assis sur un monticule qui surplombe la vallée d’où l’on peut voir jusqu’à l’orée du bois. Le jour se lève. L’un des deux hommes sommeille tandis que l’autre sonde la campagne d’un œil aiguisé. Soudain, l’homme s’immobilise et se tient en arrêt.

- Que se passe-t-il ?

Silence

- As-tu vu quelque chose ?

Silence

- Réponds donc !

- Je… je ne suis pas sûr.

L’autre tâtonne et sa main rencontre l’épaule de l’autre, légère secousse.

- Mais dis-moi ! Dis-moi donc ce que tu vois !


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« Le dictionnaire n’explique bien que les mots qu’on connaît déjà ! » Pendant mon dessin de pomme de terre en pot n°4, j’écoute Éric-Emmanuel Schmitt lire Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran. Je souris.

36

Dernier jour de l'année, je fais le compte des livres lus. Ça fait parti des petites listes que j'affectionne...

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JANVIER 2019

« Les philo-cognitifs » Fanny Nusbaum

« SPIN » Robert Charles Wilson

FEVRIER 2019

« La poétique de l’espace » Gaston Bachelard

« La sténose » Alain Gauvrit

« Les mots » J-P Sartre

« L’accompagnatrice » Nina Berberova

MARS 2019

« Des yeux pour entendre » Oliver Sacks

« Précoce, haut potentiel, accompagner son enfant » Maud Gourtay-Saussaye

AVRIL 2019

« Le cercle sauvage » Anne Sibran

« Dans la montagne d’argent » Anne Sibran

« Nature éternelle, humanité éphémère » Yvan Tourgueniev

« Yeux » Michel Serres

« Tronche de zèbre, ma vie d’enfant précoce » Vincent Thibodeau

MAI 2019

« Je ne suis pas un âne, je suis un zèbre ! » Anne Widehem

« Mythes Grecques au figuré » S. Georgoudi / Jean Pierre Vernant

« Les tribulations d’un petit zèbre » Alexandra Reynaud

« L’enfant dyspraxique » C. Huron

JUIN 2019

« Les enfants intellectuellement précoces » Gabriel Wahl

« J’ai un super pouvoir – HP » Marie Colin

« Petit zèbre est précoce » Corinne Grandclément

JUILLET 2019

« Orchéron » Pierre Bordage

« Le journal d’une pomme de terre » Henri Cueco

« Avec lui c’est compliqué » G.Sebire / C.Stanilewicz

« Tronche de zèbre » Vincent Tibodeau

« Un zèbre dans les ténèbres » Hélène Deletang

« Les chasseurs de Dune » B. Herbert /K.J. Andersson

« Yacaré – Hotline » Luis Sépulveda

« Les élèves à haut potentiel intellectuel » Roselyne Guilloux

AOUT 2019

« Résonances » Pierre Bordage

« La dimension cachée » Edward T. Hall

« On se calme – Mieux vivre l’hyperactivité » Olivier Revol

SEPEMBRE 2019

« Feuille de route pour enfants HPI »

OCTOBRE 2019

« Les messagers du vent » Clélie Avit

« La femme surdouée » Monique de Kermadec

« Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs » C. Haquet/B. Lalanne

« Vie du thé – Esprit du thé » Soshitsu Sen

« Malavita » Tonino Benaquista

« À Méli, sans mélo » Barbara Constantine

NOVEMBRE 2019

« Grammaire de l’imagination » Gianni Rodari

« Résister au désastre » Isabelle Stengers

« Élèves précoces - concrètement, que faire ? » Béatrice Petit Jaillet

DÉCEMBRE 2019

« Les « surdoués » et les autres – Penser l’écart » C. Tinoco / S.Gianola / P.Blasco

« Les mystères du gynécée » P. Veyne- F. Lissarague - F. Frontisi-Ducroux

« Le monde vert » Brian Aldiss

« Le repère du vengeur » Louis L’amour

« L’empereur c’est moi » Hugo Horiot

« Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » lu par Éric Emmanuel Schmitt

« L’univers expliqué à mes petits-enfants » Hubert Reeves

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Bonne année 2020 !


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Les amis facebook 2

Deuxième jour de l’année et j’ai envie de faire du ménage… Pourtant j’aimais bien le chiffre 222. Seulement, après trente huit jours, je ne sais par exemple toujours pas qui est ce Laurent Hamels qui n’a certainement pas consulté ma page puisque je posais déjà cette question il y a trente huit jours… Alors je me dis que le jeu est certainement d’afficher au compteur un max d’amis, seulement moi je ne suis pas forcément du genre sociable et je préfère être seule que mal accompagnée. Donc, pourquoi être sur facebook ? Parce que malgré tout il s’y passe de belles choses, sur la page et en mp. Si bien qu’après mûre réflexion, même si l’idée du 111 me plaisait bien je vais opter pour le 200, un peu moins radical, ensuite j’aviserai.


39

Alors que j’écoute d’une oreille distraite un vieil album de Kate Bush, je suis soudain saisie par une mélodie qui vient de loin et me serre le cœur. Je monte le son… J’ai déjà entendu cette musique venue d’un autre temps. Je cherche, Pellechian ? La scène à couper le souffle de l’homme étreignant le mouton dans le ravin, les habitants ? Non, cherche encore… Herzog ! Oui mais lequel. C’est finalement mon ami que me donnera la clef, Nosferatu le vampire…

40

« Saisir ce qui nous saisit. Retourner le monde à la terre. Mettre la main sur ce qui nous avale. Tenir à la gorge ce qui nous avale. C’est l’art. » Pascal Quignard – Vie secrète.


41

Milieu d’après-midi ensoleillé, assise dans le canapé, le chat face à moi installé sur son Voltaire, mon ami dans la cuisine, penché sur son ouvrage un pinceau à la main, écoutant Paris Texas en boucle ; je finis mon premier livre de l’année, Vie secrète de Quignard.

42

Nouvelle carte de visite !


43

Lors de mon atelier d'illustration d'hier dans une classe de CM1, un des enfants à tiré au sort le mot pomme de terre en plus de sa vignette du chat, ça donne donc des variations sur le chat papate, j'adore !

44

Quel film ? Je ne sais plus...


45

Livre de la semaine Histoire universelle de l’infamie / Histoire de l’éternité de Jorge Luis Borges. (Sur ma liste des livres à lire depuis 21 ans… Le livre était épuisé, trouvé il y a quelques semaines sur internet).


46

Aujourd’hui j’ai reçu mes bottes commandées sur internet il y a un mois et demi. Ce n’est pas le bon modèle, j’envoie donc un mail pour leur demander ce qu’on fait dans ces cas là avec photos à l’appui. Nan Wang me répond que c’est bien le même modèle (je peux toutefois si je le souhaite renvoyer les bottes à mes frais, sans être assurée de recevoir le bon modèle ni être remboursée). Elle ajoute que tout va pour le mieux…

Bon, si elle le dit…


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Iko Super plumpy cat fabulous !


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Dimanche à lire, à peindre, à écouter …


49

Sambar dans la jungle.

Illustration en cours pour nouveau projet de livre...


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Petite image du jour qui n’est pas de moi mais qui m’a bien fait rigoler …


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